La Fondation Universitaire organise régulièrement des activités pour les membres du Club. Dans la présente rubrique un bref rapport est donné de quelques activités passées.
Visite guidée à l'exposition " DUTCH SPRING : Les portraits de Frans Hals - Une réunion de famille ", suivie du déjeuner à la Fondation Universitaire.
L’exposition rassemble, pour la première fois en plus de 200 ans, trois fragments du Portrait de la famille Van Campen du maître portraitiste Frans Hals (1582-1666), après que le tableau fut morcelé au début du XIXe siècle.
Lors de la restauration du tableau Trois enfants avec une voiture tirée par un bouc de Frans Hals de la collection des MRBAB, une théorie étonnante a pu être confirmée : l'œuvre faisait, à l'origine, partie d'un portrait de famille plus grand que Hals avait peint pour le marchand de tissus Gijsbert Van Campen. Deux autres parties du portrait ont été retrouvées au musée de Toledo (États-Unis) et dans une collection privée européenne.
Le chef-d'œuvre réunifié est présenté en dialogue avec les trois seuls autres portraits de famille réalisés par Frans Hals. Cette deuxième « réunion de famille » inédite, montre que l’artiste virtuose a également rompu avec les conventions traditionnelles de ce genre, posant ainsi de nouveaux jalons dans la peinture occidentale.
DUTCH SPRING
Parallèlement à la réouverture de l’exceptionnelle collection permanente « École Hollandaise » et dans le cadre de l'année Rembrandt, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique présentent, au printemps 2019, deux expositions temporaires consacrées aux talents néerlandais. (Re)découvrez les grands peintres du siècle d'or hollandais, les portraits de famille peints par Frans Hals, et un cabinet qui présente les dessins les plus exquis du XVIIIème siècle !
Visite guidée (F et N) de l'exposition "Pictura loquens", ainsi que la présentation de quelques ouvrages remarquables de la bibliothèque, suivie d’un « afternoon tea ». Cette activité est organisée en collaboration avec Monsieur Charles Prion Pansius, membre de notre Club et vice-président de la Société royale des bibliophiles et iconophiles de Belgique.
Lieu: Bibliotheca Wittockiana, Musée des Arts du livre et de la Reliure, 23 rue du Bemel, 1150 Bruxelles
Accès:
Métro ligne 1, arrêt ‘Montgomery’
Tram 39 ou 44, arrêt ‘Jules César’ ou ‘Chien vert’
Bus 36, arrêt ‘Atlantique'
Déjeuner-débat avec le Pr. Dr. Steven Van Hecke (Vergelijkende en Europese Politiek KU Leuven) et le Pr. Dr. Mario Télo (Département de Science Politique ULB).
Modérateur Pr. Laurent Van Depoele.
Intoduction en anglais, discussion Fr/N/E.
Un débat consacré aux questions suivantes :
1. Quelle pourrait être la composition du PE en tenant compte de la perte des sièges britanniques et de la modification de répartition des sièges suite au Brexit. Il est d'ailleurs fort possible que des partis euro-sceptique, populistes et même anti-européens gagneront plus de sièges. Le groupe ADLE jouera-t-il un rôle plus important grâce à la collaboration avec "En Marche" du président Macron? Ces changements probables mettront-ils fin au pouvoir traditionnel des démocrates chrétiens (PPE) et des sociaux-démocrates (SED)? Est-ce que le concept de "Spitzenkandidaten" pourrait être maintenu, compte tenu de l'art. 17§7 du traité UE qui pourrait théoriquement créer un conflit entre le Conseil européen et le PE ?
2. Quelles sont les positions des différents partis politiques européennes par rapport aux questions clés qui domineront la politique européenne au cours des cinq prochaines années: migration, climat, écologie et politique économique et sociale, politique étrangère et politique de défense, évolution vers une Europe à géométrie variable, modifications du processus décisionnel ....?
Les membres du Club de la Fondation Universitaire et leur partenaire ont été invités au cocktail de Nouvel An le jeudi 31 janvier 2019 à 17h30.
À l'occasion du cocktail la fin de la première guerre mondiale "La Grande Guerre" a été commémorée par un discours par le prof. Sophie De Schaepdrijver, intutilé " Les enjeux de la “libération”: Europe occidentale et orientale occupées, 1918-1920 ".
Sophie De Schaepdrijver occupe la chaire Walter L. and Helen P. Ferree en histoire d’Europe moderne à la Pennsylvania State University (É.-U.). Elle est également professeure invitée à la Vrije Universiteit Brussel (2018-2020). Auteure de plusieurs ouvrages couronnés sur la Première Guerre Mondiale, son livre le plus récent est Gabrielle Petit: dood en leven van een Belgische spionne tijdens de Eerste Wereldoorlog (Amsterdam-Anvers, 2018). En 2016, S.M. le roi Philippe lui accorda le titre de baronne.
Brève description du discours
Quarante millions d’Européens vécurent la Première Guerre Mondiale sous un régime d’occupation. De Lille, à l’ouest, à Rostov à l’est, de vastes pans du continent se trouvèrent sous occupation militaire. Entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, le vécu d’occupants et occupés se ressemblait sous bien des rapports. Mais l’écart se creuse dès la “libération,” terme qui d’ailleurs ne recouvre pas du tout, loin s’en faut, les mêmes réalités de part et d’autre de l’Europe. Cette brève communication tâche de cerner ce que fut la fin des occupations de guerre pour l’Europe occidentale et orientale.
Avec la Fondation Universitaire au théâtre "Ouder Kind" de Raven Ruëll et Bruno Vanden Broecke, au Koninklijke Vlaamse Schouwburg, le 30 janvier 2019.
Langue des acteurs: néerlandais. Pas de surtitrage.
Plus d'information:
Un garçon a grandi
Avec des histoires
Des histoires de son père
Un matin lumineux de janvier
Il se tient
Avec une feuille de papier tremblante
dans les mains
À la porte du cabinet de travail
de son père
Il frappe à la porte
Il entend un profond
et paisible
Oui
Et entre.
Quels mots s’imposent lorsque beaucoup de choses de valeur menacent de se perdre ?OUDER KIND est un dialogue sur les liens de sang et l’imagination.
Guerre et térébenthine, de Stefan Hertmans et Jan Lauwers avec la Needcompany
Langue : Fr - Surtitres : Ned/En
Après le succès de La chambre d’Isabella (2004), Jan Lauwers s’attaque à un défi de taille : adapter un texte connu, reconnu, couronné de nombreux prix et écrit par un ami. Le roman de Stefan Hertmans était tiré de vieux cahiers que son grand-père, Urbain Martien, lui avait confiés à sa mort. L’aïeul y avait consigné les différents épisodes de sa vie : une enfance misérable dans le Gand d’avant 1900, les atrocités de la Première Guerre, son amour pour une femme trop tôt décédée, ainsi que ses réflexions d’artiste peintre. Un exutoire et un moyen de sublimer la souffrance.
Jan Lauwers s’approprie cette épopée et offre à la magnifique Viviane De Muynck la colonne vertébrale du spectacle, en lui confiant le rôle de la narratrice. L’évocation du récit se développe ensuite sur une base musicale – le compositeur Rombout Willems a signé la partition pour un trio de piano, violoncelle et violon – chorégraphique et picturale. L’ensemble traduit de façon poignante le réalisme du début du siècle et la violence de la guerre. Tout un monde aujourd’hui disparu.
Informations concernant les parkings : Interparking offre aux spectateurs du Théâtre National un tarif « soirée » dans les parkings Alhambra, De Brouckère et Monnaie (5€, sauf changement).
En semaine, pour tout utilisateur entré après 18h00, le dimanche et les jours fériés, sans restriction.
Des chèques parking sont à retirer à votre arrivée, à l’entrée du Théâtre National.
Danse avec Anne Teresa De Keersmaeker, Rosas, B'rock Orchestra, Amandine Beyer.
Les six concertos Brandebourgeois (J.S. Bach)
Lorsque, en 1980, Anne Teresa De Keersmaeker travaille à Violin Phase à New York, une seule musique autre que celle de Reich est diffusée dans le studio : les Concertos brandebourgeois de Bach. « Pour moi, sa musique porte en elle comme nulle autre le mouvement, la danse, et parvient à associer l’abstraction extrême avec une dimension concrète, physique et même transcendante, peut-être précisément pour cette raison. » Dans ses six concerti grossi, Bach a employé les instruments de l’orchestre baroque dans différentes constellations, souvent audacieuses. De Keersmaeker dispose sur cette trame seize danseurs de différentes générations de Rosas. Après la création Mitten wir im Leben sind/Bach6cellosuitenet tout comme dans Vortex Temporum en 2013, elle aborde la musique comme s’il s’agissait d’une partition pour la danse, incarnant la maestria polyphonique de Bach, au sens littéral du terme. Les concertos seront interprétés en direct par l’ensemble baroque B’Rock, placé sous la direction de la violoniste Amandine Beyer, avec qui De Keersmaeker a déjà réalisé le spectacle Partita 2.
Opéra “Don Pasquale” (G. Donizetti)
« Briller me plaît, j’aime plaisanter. » Ainsi s’exprime la coquette Norina, le personnage féminin au centre de Don Pasquale, 64eopéra de Donizetti qui connaît un succès ininterrompu depuis sa création en 1843. En homme de théâtre expérimenté, il a adapté un livret existant sur un sujet comique séculaire : un vieux célibataire veut se marier pour mettre son héritage en sécurité, mais il est contrarié dans son projet, de manière parfois hilarante, par un jeune couple qui pourrait s’en retrouver désavantagé. Tout en recourant aux recettes connues de l’opera buffa, Donizetti a rehaussé cette farce d’une intrigue compacte, de personnages humains et crédibles et de récitatifs mélodieux. Le metteur en scène Laurent Pelly en assaisonne l’humour et la tendresse acerbe d’une dose de surréalisme, dans une production à succès qu’il vient présenter à la Monnaie avec une nouvelle distribution et avec notre directeur musical Alain Altinoglu. De quoi conclure 2018 en beauté !
Visite guidée de l'exposition "Beyond Klimt" au Bozar, suivie d'un dîner de chasse à la Fondation Universitaire.
La fin de la Première Guerre mondiale et de l’Empire austro-hongrois a marqué la reprise d’une série d’évolutions artistiques majeures. Les changements politiques et économiques ont entraîné des migrations d’artistes, ainsi que des idées et perspectives nouvelles. Les artistes ont développé de nouveaux réseaux, se sont rencontrés dans les centres artistiques par le biais d’associations internationales, et ont utilisé les magazines pour communiquer par-delà les frontières politiques. Ils ont placé leur identité artistique avant leur nationalité. Dans cette exposition, découvrez une Europe centrale en pleine mutation à travers les yeux de Gustav Klimt, Josef Capek, Egon Schiele, Oskar Kokoschka, László Moholy-Nagy et 75 autres artistes.
L'exposition propose un aperçu des arts visuels dans l'ancien empire austro-hongrois (KuK) dans la première moitié du XXe siècle et aborde ces aspects sous différents angles.
Elle peut également être visitée pour admirer certains des points forts de Klimt, Kokoschka, Schiele ou d'autres artistes. Mais il est plutôt conçu pour encadrer ces quelques points forts de la production artistique générale d’artistes moins connus dans nos régions.
Cela montre leur engagement social, leurs difficultés économiques, la rareté de leurs ressources, mais aussi leur immense ingéniosité, leurs contacts interculturels et, surtout, la forte pression qui s'exerce progressivement vers la Première Guerre mondiale, dans la reprise après et dans le développement vers une Seconde Guerre mondiale, qui ont grandement influencé leurs thèmes, leur vision et leur conception.
Leur engagement jaillit des murs. Comme le décrivent également les créateurs de cette exposition, celle-ci illustre non seulement l'essor de la modernité dans l'entre-deux-guerres, mais également la répétition de l'histoire jusqu'à nos jours.
Afin de profiter pleinement de l'exercice de méditation, certaines interprétations sont utiles.
C'est pourquoi la Fondation Universitaire organise une réunion d’introduction pour vous apporter des éclaircissements.
Michel Flamée, qui a guidé nos voyages à Prague, à Vienne et à Berlin, présente quelques clés d'accès de cette expérience.
Cet événement a eu lieu le lundi 26 novembre à 17h45 dans les Salons de la Fondation Universitaire, avec apéritif, collation et boisson.